La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un randonneur urbain, sur un sentier nature
Déambulait, goûtant la vue, humant l’air pur. .
Survint un révolté, un fada de nature,
Et que la foule en ces lieux dérangeait.
– Qui te rend si hardi de troubler mon air pur ?
Dit ce gaillard plein d’aigrure :
Tu seras châtié d’avoir ici pénétré !
– Monsieur, répond Rando, que votre majesté
Ne se mette point en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je vais me promenant
Sur ce chemin en n’y laissant
Autre dommage que mes traces de pas,
Garantissant ainsi, et de façon très sûre,
La bonne qualité que requiert votre air pur.
– Tu le troubles, reprit cet énervé,
Et je sais que de moi souvent tu t’es moqué.
– Comment l’aurais-je fait étant du Club Vosgien
Reprit Rando, qui souvent vous soutient.
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai point.
– C’est donc un autre énergumène,
Car vous ne m’aimez guère,
Vous, et vos baliseurs de chemins.
On me l’a dit : il faut que j’intervienne.”
Là-dessus, usant de relations juste assez haut placées
Le « mal luné » de ce sentier fait interdire l’accès.