Publication “Les croix de chemin de La Bresse”

Les croix de chemin de La Bresse

Une publication du Club Vosgien de La Bresse

Il y a quelques années, sous l’impulsion de Daniel MOUGEL alors président du Club Vosgien de LA BRESSE, une équipe de volontaires a commencé à dégager et nettoyer les socles et piédestaux de plusieurs croix de chemin de La Bresse.
Puis, l’idée est venue ensuite d’éditer une brochure sur le « petit patrimoine » bressaud, rassemblant les éléments de documentation épars existants dans divers ouvrages ou articles publiés depuis la fin du 19ème siècle.
Après avoir débattu pour savoir si le propos devait être étendu aux stèles, statues, oratoires, monuments, voire à l’ensemble du patrimoine naturel et bâti disséminé sur le territoire communal, c’est sagement que Daniel et son équipe ont décidé de se limiter aux croix dites « de chemin », qu’elles marquent la foi religieuse des anciens bressauds, le souvenir de décès accidentels, ou des évènements de guerre.

Repérer les croix, les retrouver sur le terrain, souvent en dégager le pied, les photographier, rassembler la documentation indispensable à leur identification, représente pas mal de temps passé. Merci à l’équipe du Club Vosgien de La Bresse pour ce travail de valorisation de notre patrimoine bressaud, petit par la taille et la magnificence, mais grand dans la conservation de la mémoire locale.


Cet ouvrage documenté et illustré sera disponible au local du Club Vosgien (permanence tous les jeudis matin de 10 h à 11 h 30) à partir du 5 janvier 2023 au prix de 5 €, et lors de l’Assemblée Générale du Club à la Halle des congrès le 21 janvier 2023.

Les vœux du Président pour l’année 2023

Les vœux du président pour l'année 2023

Cette fin d’année 2022, avec toute sa mauvaise volonté à nous envoyer la flotte à la place de la neige, ne parviendra pas à effacer les bons souvenirs du printemps à l’automne, passés à l’entretien des sentiers, en randos, en séjours et en moments de convivialité.

Même s’il a fallu mettre des bottes, batailler contre la grippe ou quelque
mauvais rhume, Le Club Vosgien de LA BRESSE espère que vous avez passé les fêtes dans la bonne humeur, avec de bons moments de convivialité en famille ou entre amis, et vous souhaite à toutes et tous une bonne année 2023, pour laquelle vous n’oublierez pas – si ce n’est déjà fait – de renouveler votre adhésion au Club !

Nous nous retrouverons lors des prochaines sorties raquettes, et pour l’assemblée générale le samedi 21 janvier prochain : n’omettez pas de réserver votre repas pour la soirée qui suivra.
A ce jour, le calendrier des activités 2023 a été mis au point, et sera diffusé lors de l’Assemblée Générale.
Le renouvellement des adhésions au Club pour 2023, commencé à
la mi-décembre, se poursuivra en janvier, et plus spécifiquement à partir de la permanence du jeudi 5 janvier.
Nous espérons que quelques chutes de neige permettront les sorties en raquettes prévues chaque mercredi de janvier à la mi-mars : surveillez les annonces qui paraîtront sur le blog du Club !

Les sentiers sont en sommeil jusqu’en avril ; après avoir dressé le  bilan 2022 (2.446 heures passées à l’entretien des itinéraires balisés) les responsables ont déjà préparé 2023 : prévision des travaux à réaliser, préparation des commandes de matériels et matériaux auprès de la
Commune de La Bresse.

L’organisation des séjours 2023 va bon train et il y en aura pour tous les goûts : mer, montagne et découvertes.
Les renseignements et bulletins d’inscription seront diffusés prochainement.


Nous vous renouvelons tous nos vœux pour 2023.

 

Lancement des Inscriptions au Club Vosgien de La Bresse pour l’année 2023

Lancement des Inscriptions 2023 au Club Vosgien

Adhésions 2023 : Lettre aux adhérents

Démarrage des opérations

Bonjour à toutes et à tous

Les bons moments passés en 2022 avec le Club Vosgien ne sont pas encore rangés dans la „boîte à souvenirs“, que déjà il faut se projeter en 2023 !


Pour l’année à venir, la Fédération du Club Vosgien renouvelle le système
d’établissement numérique des cartes annuelles d’adhésion au Club.
Comme
l’an passé, le Club devra d’abord établir la liste des adhérents ayant acquitté leur cotisation pour l’année à venir. Lorsque vous aurez renouvelé votre adhésion pour 2023, nous transmettrons cette liste à la Fédération avec, pour chacun(e), la mention „à jour de
cotisation“. La Fédé renverra ensuite au secrétariat du Club (c’est le choix qu’a effectué votre
comité) les cartes d’adhérents pour l’année 2023.
C’est ensuite le Club qui vous fera parvenir votre carte selon modalités indiquées plus
loin. Ces décisions impliquent l’organisation suivante pour les inscriptions et le renouvellement des adhésions au Club Vosgien pour 2023, à savoir :
 


TARIFS APPLICABLES EN 2023


o
Le montant de l’adhésion individuelle 2023 reste fixé à 17 € (AG 2022).
Cela comprend l’assu
rance de base, la cotisation fédérale et départementale et la cotisation au Club
o
l’abonnement annuel à la Revue „les Vosges“ est de 8 € ; cet abonnement est facultatif, mais vivement recommandé
o
le montant de l’assurance complémentaire IA Sport+ reste fixé à
14,63
€/personne. (voir fiche jointe). Elle est facultative, n’apporte pas de garanties supplémentaires, mais assure une meilleure indemnisation en cas d‘accident

 


MODALITÉS D’INSCRIPTION :

Votre adhésion au Club Vosgien pour 2023 va donc se dérouler comme suit :
o Au présent courrier adressé à tous, sont joints la fiche d’inscription et la fiche de renseignement « assurance », le modèle de certificat médical

o Complétez votre fiche d’inscription 

o Prenez connaissance de la fiche « assurance », et quelle que soit l’option choisie, complétez le talon correspondant

o Établissez le chèque du montant de votre adhésion (total adhésion(s) + abonnement „les Vosges“ le cas échéant) libellé au nom de Club vosgien La Bresse.

o Si vous souscrivez l’assurance complémentaire, établissez un chèque séparé d’un montant de 14,63 € libellé au nom de la MAIF.

o Si vous êtes inscrit à un voyage ou que vous pratiquez la marche nordique ou le ski, faites établir un certificat médical de non contre-indication à la pratique des activités de plein air. (modèle joint)

o Apportez le ou les chèque(s) , la fiche d’inscription, et le talon assurance lors des permanences des jeudis 8, 15 décembre de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 17 h et le 22 décembre de 9 h 30 à 12 h. 

Si cela ne vous est pas possible, remettez le tout dans une enveloppe portant votre nom, et déposez la dans la boîte aux lettres du club, ou renvoyez cette enveloppe par la poste à l’adresse du Club Vosgien La Bresse – 12, rue Mougel Bey – 88250 LA BRESSE ;

o Le secrétariat éditera alors votre fiche d’adhésion 2023 que vous aurez à signer. Une fois enregistrée, votre inscription sera transmise à la Fédération du Club Vosgien pour établissement et retour au Club de votre carte d’adhérent.
o Cette carte d’adhérent 2023 sera ensuite éditée à partir du 5 janvier 2023, et vous sera remise, ainsi que le calendrier des activités 2023, lors de l’assemblée générale du 21 janvier 2023 ; à défaut par voie postale, ou par porteur, ou encore par retrait lors d’une permanence du jeudi matin.
Merci de votre compréhension et… du renouvellement prochain de votre adhésion au Club Vosgien de La Bresse, si possible aux dates et heures indiquées ….
Cordialement
L’équipe du Comité

Pour imprimer chacun de ces documents, vous pouvez cliquer sur le symbole >> situé en haut et à droite du document choisi puis cliquer sur le premier choix “Imprimer “. 

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Modification du calendrier des activités 2022 du Club Vosgien de La Bresse

Club Vosgien La Bresse
Calendrier 2022

Modifications de dates de sortie

Du fait d’indisponibilités ou de contraintes extérieures, le calendrier 2022 des sorties du Club Vosgien subit quelques modifications pour le 2ème trimestre.
Merci de prendre bonne note des changements ci-après, qui seront confirmés au fur et à mesure par les annonces habituelles.

Lieu de rendez-vous :
pour les sorties en raison des travaux du carrefour des Champions
à partir du 19 avril , le rendez vous pour les sorties (randos, marche nordique, marche d’orientation) est fixé au parking de la rue des Proyes.

Dimanche 24 avril :
la sortie de la journée sera assurée par Roland et Denise sur les
« balcons de La Bresse » Distance 1 7 kms Dénivelé 630 m Départ à 9 h au parking des Proyes Retour pour 18 h

Samedi 14 mai :
16 h : Assemblée Générale du Club à la Halle des Congrès, suivie de
l’apéro et du repas.

Dimanche 15 mai :
sortie reportée au 22 mai

Dimanche 22 mai :
8 h : Tour de La Bresse Etape 1 (le Bas Grosse Pierre) ; 11 km
D+ 610 m avec Jean Claude Starck et Michel Poirot

Mercredi 25 mai :
la sortie de l’après midi au Markstein est supprimée, et remplacée par :
Tour de La Bresse, étape 2 (Grosse Pierre les Crêtes) Départ 8 h 13 km et D + 510 m
avec Jean Claude Starck et Michel Poirot

Samedi 28 mai :
sortie reportée au 29 mai

Dimanche 29 mai :
8 h : Tour de La Bresse Etape 3 (Les Crêtes Bramont) ; 11 km D+
420 m avec Jean Claude Starck et Michel Poirot.

Mercredi 8 Juin :
la sortie de l’après midi au Herrenberg est supprimée et remplacée par :
Tour de La Bresse, étape 4 (Bramont le Bas) Départ 8 h 11 km et D + 250 m avec
Jean Claude Starck et Michel Poirot.

Soirée barbecue :
A l’espace Gervais Poirot : Reportée au samedi 23 juillet

Petite balade en zone confinée

Du Saut des Cuves à Kichompré

Ce bel après midi ensoleillé m’attire, l’occasion de tendre ma corde virtuelle de dix kilomètres qui s’étire jusqu’à Kichompré. Cette balade connue de tous, facile, peu de distance, est le moyen de découvrir des lieux riches en légendes.

le Saut des Cuves

Le Saut des Cuves

Pas moins de trois légendes sont attachées à cet endroit,

Un jeune homme, sans ressources, est amoureux de la fille d’un notable à qui il va lui demander sa main.L’homme, peu enclin à la lui accorder, le met au défi de faire le trajet de Longemer à Gérardmer sans jamais mettre pied à terre ; impossible à réaliser tant les eaux de la Vologne sont tumultueuses.Le jeune homme essaya différents types d’embarcation, toutes détruites par les eaux furieuses. Ne voulant renoncer il construit alors une cuve métallique capable de flotter. Le jeune homme embarqua et se lança sur la Vologne et atteignit Gérardmer sans encombre. Le notable reconnut l’ingéniosité et le courage du jeune homme et lui accorda, bon prince, la main de sa fille.

Cet endroit serait aussi l’habitat des « Dames Vertes ».Créatures mystiques vêtues de longues robes vertes et légères qu’il fallait éviter de croiser.Elles apparaissaient aux voyageurs attardés pour les effrayer et les saisir par les cheveux pour les précipiter dans le Saut des Cuves. Les malheureux suppliants ont parfois eu la chance que ces Dames, lassées de leurs jérémiades, les laissent repartir.

Le Saut des Cuves serait aussi le domaine de la fée Polybotte, magicienne orgueilleuse de son corps superbe mais au visage fané.Elle vit dans un palais souterrain dont l’entrée est la grotte de la Fente du Kertoff. Une nuit un chevalier égaré se réfugia dans la grotte, il y vit la fée somptueusement vêtue et assise sur un trône en cristal. Polybotte l’accueillit, lui servit des mets succulents et lui proposa de partager son royaume, sa richesse et lui promit la réalisation de tous ses vœux. Au petit matin, ne pouvant retenir le chevalier, elle le laissa partir mais en sortant de la grotte il fut saisi par un froid mortel et changé en glace. Depuis, de la glace subsiste toute l’année dans la « Fente de Kertoff ».

Laquelle de ces légendes aura votre préférence? La vraie sans doute…

La Pierre Charlemagne

Après une partie de chasse l’empereur, pour se reposer, s’arrête sur cette pierre. Mais son cheval, voulant poursuivre le chemin, frappa la roche d’un coup de sabot rageur imprimant son empreinte dans le granite.

La Roche St Colomban

Tout près du Pont des Fées, la roche de St Colomban. Selon la légende ce rocher se serait entr’ ouvert puis refermé sur son passage pour lui permettre d’échapper aux païens, ses persécuteurs.

Le Pont des Fées

Il y avait dans le pittoresque pays des Vosges, à Gérardmer, un jeune chasseur si beau, si séduisant et si admirablement fait que toutes les femmes et les filles en étaient folles. Lui ne les regardait pas. A sa naissance une fée, sa marraine, lui avait assuré qu’il arriverait aux plus hautes distinctions s’il ne se laissait pas séduire.

Un jour pris de fatigue alors qu’il chassait, il s’endormit au bord d’un torrent tout près d’un vieux pont construit il y a des siècles par les mains habiles des fées. Il fut réveillé d’un baiser sur la joue par une femme plus belle que le jour, aux yeux verts, aux lèvres de corail, ses cheveux blonds d’or cachant à demi un corps admirable.

Séduit, il s’abandonne. Enlacés ils roulent sur la mousse jusqu’au bord du torrent, puis riant aux éclats l’ondine le précipite avec elle dans l’eau profonde. Depuis on ne passe plus à cet endroit qu’en tremblant.

Légende d’après un texte de Henry Desestangs dans «  Le Pays Lorrain en 1908 ».

au Pont des Fées

Les Îles Marie Louise

Ces îles tiennent leur nom d’une duchesse de Lorraine. On raconte qu’autrefois on y pêchait des perles d’ huîtres d’eau douce. Des habitants en auraient offert aux princesses Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, en 1737 lors de leur passage dans les Vosges.

        Voilà pour le chapitre légendes. Après ces îles, passage devant les vannes et direction Kichompré.

La Chapelle St Jacques

La Chapelle St Jacques perchée sur un rocher ne mesure que 3m sur 1,5 m. Elle a été édifiée au XVIII siècle et acheté après 1870 par la famille Garnier Thiébaut, propriétaire du tissage. Le petit bâtiment est entièrement recouvert d’ essis, nom vosgien des bardeaux en bois.

  Le clocheton carré n’a pas de cloche. A l’intérieur derrière une grille en fer forgé on peut voir et reconnaître le pèlerin St Jacques à son chapeau et son bâton de pèlerin.

La Chapelle St Etienne

Chapelle, aux dimensions d’une église, elle a été édifiée en 1901 par la famille Garnier Thiébaut industriel textile.Jean-Batiste Emile Garnier (1833-1905) et Jules Garnier (1843-1910) y sont inhumés.

Cette chapelle est la reproduction en granite d’une chapelle finlandaise édifiée là-bas en bois. Sur la façade une statue en pierre du XVIII siècle représentant St Etienne. A l’intérieur, entre autres, une statue de St Anne. Les tisserands la nommaient « Notre Dame do mâ filé » (Notre Dame du mauvais fil).

Voilà cette petite balade est maintenant terminée, ne reste plus qu’à faire le chemin en sens inverse, reprendre la voiture et surtout rentrer avant le couvre feu. Merci à mes deux fidèles accompagnateurs.

On a failli oublier de récupérer la corde pour la prochaine fois…

Galerie Photos

Le Dernier Automne de l’Etang de Belbriette

  • Un article, paru dans notre quotidien régional au mois d’Octobre, m’a décidé à traîner mes chaussures de rando et mon appareil photo du côté de l’étang de Belbriette.

Avec la saison en cours et le contenu de l’article de presse,  pour illustrer tout ça un titre m’est venu naturellement :

” Le Dernier Automne de l’Etang de Belbriette “

 

Au Nord Est de Xonrupt Longemer et en dessous de Balveurche, l’étang de Belbriette est accessible en voiture par une jolie route forestière qui mène à l’étang niché à 803m d’altitude.

Une réflexion a été engagée par l’Office National des Forêts pour le rétablissement de la continuité écologique du ruisseau de Belbriette, suite à plusieurs constats sur la conformité du site et de ses ouvrages, la digue en particulier.

Petit rappel, ce site est classé Natura 2000.

Pourquoi « le dernier automne de l’étang de Belbriette » ?

Vidange de l’étang en 2021 :

Au printemps le barrage va être démonté, le ruisseau pourra alors retrouver son lit d’origine et l’espace laissé libre sera revégétalisé. Ensuite les gros travaux débuteront à l’été 2022 pour, qu’à terme, le site retrouve son aspect initial tel qu’en 1955.

Aujourd’hui l’étang est alimenté par le ruisseau de Belbriette qui coule sur environ 200 m depuis la tourbière située en amont.

Cette tourbière est une ancienne vallée glacière en forme d’auge. On se trouve face à un endroit superbe, aéré, vaste et entouré de forêts.

Je peux vous dire, que sous ce soleil automnale, cela fait son petit effet. (Whaou comme on dit maintenant).

En faisant le tour de cette tourbière plusieurs vestiges d’anciennes fermes, nombre de murets séparatifs en pierres sèches, de sources sont un rappel de la vie, principalement agricole, qui perdura pendant des siècles jusqu’au milieu du 20° siècle.

Aujourd’hui toute cette zone abrite une faune et une flore remarquables variant au rythme des saisons.

Pour moi cette balade fut l’occasion de découvrir les lieux et d’imaginer son passé. Merci à l’actualité.

Pour l’étang de Belbriette retour prochain au milieu des années 1950.

Il aurait été dommage de ne pas profiter de son dernier automne…

 

Une galerie de photos, lumières et couleurs d’automne, va être ajoutée sur le site dans Galeries Photos, mois de Novembre 2020

Quoi de neuf au mois d’Août dans les randonnées

Pour la période de Août 2020 vous trouverez les randonnées suivantes :

Date de la sortie
Chef de course
Lieu de la sortie
Compte-Rendu
Galerie Photos
Vidéo

02/08/2020

Nicole Valdenaire & Hubert Gehin

Wissgrut – la source de la Doller

Annulée

05/08/2020

Claude Poirot

La roche des Ducs

09/08/2020

Loïc Druart

Ventron – frère Joseph – Col de la Lochère

12/08/2020

Dominique André

Le Massif de l’Ormont

19/08/2020

Jean-Claude Starck

Lac de Saulxures – Thiéfosse

26/08/2020

Jean-Pierre Vincent-Viry

Du Collet à la Vertbruche

 

L’équipe du Blog vous souhaite une agréable lecture.

Un peu de lecture…..

Comme nous l’avions déjà annoncé, après chaque sortie (randonnée ou balade), les chef(fe)s de course rédigent un compte-rendu de la sortie agrémenté éventuellement de quelques photos.

Loïc D. est en charge de mettre en place les photos (récupérées chez les participants) dans les albums correspondants.

Le tout est consultable sur le site internet du club vosgien.

Pour la période de Juillet 2020 vous trouverez ainsi :

Date de la sortie
Chef de course
Lieu de la sortie
Compte-Rendu
Vidéo

01/07/2020

Loïc Druart

La Vigotte – Le Villerain

04/07/2020

Daniel Mougel

La Piquante Pierre

08/07/2020

Michel Poirot

Le fond de Vologne

12/07/2020

Jean-Roch Mougel

La cascade de Battion

19/07/2020

Jean-Claude Starck

Le tour des roches

22/07/2020

Jean-Marie Géhin

Le Frankenthal

26/07/2020

Jean-Claude Starck

Le tour d’Artimont

29/07/2020

Denise Marchal & Roland Fritz

Le col d’Oderen

 

L’équipe du Blog vous souhaite une agréable lecture.

Le COTENTIN

Clin d'oeil au Club Vosgien.

Quand la belle échappée se termine en "Echappées Belles"

Printemps 2020, nous sommes tous confinés et nos projets de sorties tombent à l’eau les uns après les autres. Pour changer d’air, je vous propose une escapade virtuelle se terminant d’une façon inattendue …….

Mai 2019 : A l’initiative d’un des leurs et de son épouse, normands d’origine, un groupe d’amis, membres du Club Vosgien part à la découverte de la presqu’île du Cotentin.

Il est prévu de rayonner autour de 2 villes, Granville au sud et Cherbourg au Nord.

Jour 1 : Visite de Granville

Ville de 13000 habitants, Granville s’est naturellement développée par ses activités maritimes puis balnéaires. Elle est surnommée la “Monaco du Nord”.

Fondée au 11ème siècle par un vassal de Guillaume le Conquérant, ancienne cité corsaire et forteresse de défense du Mont St Michel, son port se développa avec la pêche à la morue, remplacée maintenant par la coquille St Jacques. Parallèlement se développa le port de plaisance et les activités balnéaires et touristiques (hôtels de luxe-casino …etc).

C’est aussi le berceau de la famille Dior à laquelle un musée est consacré.

Deux églises monumentales, St Paul et St Nicolas, dominent la ville. Malheureusement, le délabrement de l’église St Paul a contraint la ville à la fermer par mesure de sécurité. Un projet de transformation en musée est à l’étude.

 
 
Granville -La plage - Le Casino et les hotels
Granville dominée par l'église St Paul
Granville - Port de pêche - La Citadelle
2 Granville-Port de plaisance
Granville - Port de plaisance

Jour 2 :  Le Mont Saint Michel – Traversée de la baie à marée basse.

Il n’est bien sûr pas question de nous lancer dans cette randonnée sans accompagnement. Nous nous rendons à Genêts, où nous retrouvons notre guide. Nous ne sommes pas seuls et de nombreux groupes se forment, d’environ 30 personnes .

La brume n’est pas encore levée et la plage découverte nous accueille pour nos premiers pas dans la vase, tantôt d’aspect tôle ondulée assez ferme, tantôt molle où les pieds s’enfoncent, mais le pire, c’est une espèce de glaise qui colle et glisse dans tous les sens ; il faut dans ce cas trouver la bonne position d’équilibre, jambes légèrement écartées, mouvements souples ; on regrette nos bâtons de marche et l’équilibre du skieur de fond est bien utile ……

Nous suivons donc le guide qui  marche à une cadence nettement supérieure à celle pratiquée lors de nos randos CV, mais il est vrai que le temps nous est compté pour les 7 km aller en suivant la marée descendante et 7 km retour avec la marée montante sur nos arrières.

 
 
Le groupe en marche
Le Mont apparait en arrière de l'ile de Tombelaine

Nous traversons des ruisseaux plus ou moins importants et aussi des zones où l’on sent la masse du sol bouger et flotter sous nos pieds ; si on s’arrête, on s’enfonce inexorablement.

C’est le moment pour une démonstration : jambe par jambe, par un mouvement circulaire pour desserrer l’étreinte, et en se retirant progressivement, le guide se sort de ce mauvais pas.

Nous arrivons enfin au Mont après une sortie sur la grève caillouteuse digne d’une initiation de fakir “aie aie aie”…

Après un arrêt de 3/4 d’heure pour visiter, se restaurer, sans oublier l’arrêt technique, nous repartons pour 2 heures de marche avec la marée aux trousses.

La principale difficulté consiste dans le grossissement des rivières, dont l’écoulement est ralenti par la montée de la marée, et à plusieurs reprises, le guide remonte le lit à la recherche d’un gué pour traverser ; malgré cela, les shorts, même remontés au maxi seront trempés .

Refroidis par le vent du large, nous avons hâte d’arriver.

La côte approche et nous rencontrons une dernière difficulté à découvrir dans la vidéo ci-dessous.

Nous mettons enfin pied sur la plage, heureux d’avoir vécu cette expérience ……. et de changer nos habits mouillés.

Jour 3 :L’archipel de Chausey.

Situé à 15 km de Granville, l’archipel est accessible par de nombreuses navettes. Il est constitué de 20 îles et environ 130 îlots qui se découvrent à marée basse. Seule Grande-Ile est habitée (30 habitants permanents) la plupart pêcheurs de homards, congres, bars ou éleveurs d’huitres et de moules mais elle reçoit près de 200 000 visiteurs par an.

Chausey - vue aérienne

Après 1 heure de navigation, nous accostons sur cette île qui, malgré son nom, ne mesure qu’1.5 km de long sur 500 m de large.

Nous avons la journée pour en faire le tour ; après les quelques maisons du petit port, nous prenons le sentier côtier et découvrons d’abord le château construit en 1559 et rénové en 1923 par Louis Renault (industriel automobile), considéré comme le bienfaiteur de l’île, puis le fort construit en 1886, qui a surtout servi de camp de prisonniers allemands pendant la 1ère guerre mondiale.

Le sentier traverse une zone de carrières débouchant sur la mer ; c’est ici que s’approvisionnaient les moines bâtisseurs du Mont St Michel.

En bout de l’île, un promontoire nous révèle un paysage de rochers fantastiques entre les grèves et criques où mouillent de nombreux voiliers.

 
 
Rochers des Moines
Chausey à marée basse

Nous terminons ce tour  de l’île , sans difficultés , enchantés par la flore de printemps, éclatante sous le soleil de mai.

Jour 4 : Granville – Cherbourg 

Nous prenons la direction du Nord, par de petites routes qui serpentent entre bocage et marais et arrivons à Ste Mère-Eglise.

Ste Mère-Eglise et le para suspendu

Le village est très animé ; dans quelques jours débuteront les commémorations du 75 ème anniversaire du débarquement et militaires et officiels occupent le terrain.

Nous ne manquons pas de visiter le musée Airborne, consacré aux troupes américaines aéroportées. Il mérite vraiment que l’on s’y attarde.

Films d’époque, tableaux, expositions d’objets, matériel, véhicules, scénes reconstituées nous font vivre les évènements du jour -J, depuis la préparation jusqu’à la libération.

Deux reconstitutions nous ont particulièrement  frappés.

L’une nous fait monter dans un planeur et  vivre l’approche, l’atterrissage brutal dans les marais qui fit de nombreuses victimes.

Dans l’autre, nous montons dans un avion et nous apprêtons à sauter en parachute.

Dans les 2 cas, tout y est, le matériel est authentique, les bruits de moteur, de DCA, les ordres, l’ambiance, comme si vous y étiez.

Jour 5 :  Cap de La Hague – Nez de Jobourg.

Par la D901, 28 km de route nous mènent à la pointe Ouest du Cotentin, laissant sur notre droite l’usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague, qui emploie 3000 personnes et traite les déchets français, mais aussi étrangers, ces derniers étant retournés  après traitement dans leur pays d’origine.

A Goury, petit circuit sur la pointe avec son sémaphore ;  ambiance irlandaise en arrière-pays avec les murs de pierre, cousins des “beurheux bressauds”.

Nous reprenons la voiture et par la D 401 puis la D 202 nous nous approchons du  but de la rando de la journée.

Le nez de Jobourg, cap rocheux plongeant dans la mer du haut de ses 128 mètres est accessible par le sentier du littoral – GR 223. Entre croupes herbeuses et criques profondes, ce sentier nous mène au point culminant.

Jour 6 : Cherbourg – autour du port.

Cherbourg est une ville de 80 000 habitants et se déploie autour  de ses 5 ports de plaisance, pêche, commerce, croisières  et militaire, protégés par sa rade artificielle (2ème plus grande au monde).

Visite de la Cité de la mer :

Cette cité occupe l’ancienne gare Maritime Transatlantique, sur le terminal des ferrys.

La galerie d’entrée présente 12 engins de  plongée sous-marine d’époques diverses.

La cité de la mer
Sous- marins : des origines à nos jours

Nous visitons ensuite le Redoutable, 1er sous-marin nucléaire français, opérationnel de 1967 à 1991. Offert par le ministère de la marine, il est ouvert au public depuis 2002, après d’importants travaux, tant sur le port que sur lui-même et notamment l’extraction du noyau atomique.

Pourvus d’audio-guides, la visite dure 40 mn.

Le Redoutable

Nous continuons la visite par l’aquarium, 17 bassins dont un de 11 m de profondeur et pour terminer par l’expo “Titanic”, qui retrace l’histoire de l’immigration européenne et plus particulièrement le tragique destin des passagers qui embarquèrent le 10 avril 1912 sur le paquebot pour sa dernière traversée.

Nous embarquons ensuite pour un tour de la rade commenté.

Commencés en 1783, les travaux ne furent terminés qu’en 1853 et connurent des fortunes diverses : prototypes de caissons submersibles emportés par la tempête, évènements politiques (révolution française puis guerres napoléoniennes).

La rade est protégée par 3 digues d’une longueur totale de plus de 6 km. La rade centrale, distante de 4 km de la côte est longue de 3640 m, sa largeur à la base est de 100 m, 12 m au sommet pour une hauteur moyenne de 27 m.

Ces digues sont constituées de bateaux de guerre sabordés puis d’enrochements.

La rade de Cherbourg

5 forts sont construits sur ces digues, car le but était de protéger notre marine de guerre contre les anglais. Voire ci-dessous ce qu’il  reste de ces forts, mais les digues, en bon état, contribuent à l’activité de ce port en eaux profondes, recevant les plus grands navires de croisières.

L’arsenal en profite aussi et est spécialisé dans la construction de sous-marins nucléaires ; le Suffren devrait sortir en 2020 et 5 autres d’ici 2030…..  (prévisions avant les évènements actuels).

Et nous ne pouvions terminer cette journée à Cherbourg sans faire un tour en ville ……

38la parapluies de Cherbourg (3)

Jour 7 :  Ile de Tatihou

Pour notre dernière journée, nous décidons de visiter cette île au nom à consonnance exotique (Tahiti ?) située à quelques encablures du port de St Vaast la Hougue.

Ile minuscule de 29 ha habitée depuis longtemps, on a découvert des traces datant de 1500 av JC, elle fut fortifiée en 1694 (encore contre les anglais !). En 1720 elle reçoit les équipages mis en quarantaine pour éviter la propagation de la peste.                                                                                     Aujourd’hui, il n’y a plus d’habitants mais c’est un musée consacré aux   marins. Epaves, rénovations, tableaux, ouvrages anciens, maquettes y sont exposés dans plusieurs bâtiments. La flore sauvage et cultivée est exposée dans des jardins.

Musée de Tatihou

L’île est accessible à pied à marée basse ou avec une vedette à pneus, fonctionnelle à toute heure à partir d’un plan incliné. C’est  ce moyen que nous employons et nous cheminons de jardin en expo jusqu’à l’heure du pique-nique. Un parc, des tables et des bancs, nous nous installons.          

Le repas terminé, nous nous apprêtons à continuer notre visite lorsque nous apercevons un groupe de 4 personnes qui se dirige vers nous ; à sa tête, une petite dame habillée en noir, coiffée d’une casquette …..                              Surprise, interrogation, mais oui bien sûr, on la connait !!! Sophie ! Sophie Jovillard et son équipe de tournage de l’émission “Echappées belles” !!    Nous voilà beaux ! pourvu qu’elle ne nous interviewe pas !!                             Mais on n’y coupe pas ! et ça donne la vidéo ci-après.

Notre escapade se termine et il faut se quitter, aprés avoir chaleureusement remercié nos “Gentils Organisateurs” pour le choix du programme.

Il reste encore beaucoup à visiter dans ce département de la Manche et nous nous sommes promis d’y retourner.

Nous espérons par cet article, vous avoir donné l’envie d’y passer un moment.

 Crédits photos 

Granville – port de pêche – Le Routard 
Chausey – vue aérienne – Ouest France     
Cherbourg – Cité de la mer – Manche Tourisme
Cherbourg – Le Redoutable – Discount marine
Ile de Tatihou – vue aérienne – Manche .fr

PROMENONS NOUS DANS LES PRES (1)

Du Raindé....

En ces temps de confinement, et à défaut de pouvoir gambader dans la nature, je vous propose une petite balade – virtuelle bien entendu – dans les prés de La Bresse….

Le cadastre ancien de La Bresse comporte près de 400 noms de lieux-dits, dont environ 120  portent le nom de « Pré …quelque chose ».

A l’époque où ils ont été dénommés, on désignait par « pré » uniquement les surfaces, petites ou grandes, susceptibles d’être fauchées pour produire du fourrage.

Nous allons cette semaine visiter quelques-uns de ces prés, entre le Raindé (limite avec Cornimont) et la Chaume de Grouvelin, sur le versant droit de La Bresse.

Près de la moitié des lieux-dits désignés par « pré » portent le nom de leur propriétaire ou de leur exploitant. Sur notre parcours, nous irons du Pré Barthélémy au Pré Jacques, en passant par Pré François (prononcer Françouais), Pré Nînâ (qui n’est pas un prénom féminin, mais qui est Léonard) , Pré Gomel (dans le recensement des ménages de la Bresse en 1559, on trouve Colas Gomel, Adam Gomel, Vincent Gomel) ou encore Pré Noël ou Pré Urbain….

Plus rarement, le « pré » est désigné par un qualificatif de son propriétaire : le Pré du Sage, ou le Pré Gros Joseph.

Le pré est aussi dénommé en fonction de sa situation par rapport à la ferme : Le Pré Dessus (à une altitude légèrement supérieure), ou par rapport à un repère topographique : le Pré Devant (en avant de la roche qui domine la ferme, donc visible de cette dernière) ,  et le Pré Derrière (soit situé derrière la ferme, soit situé derrière un obstacle topographique par rapport à la ferme).

La végétation, la nature du sol, ou le type de culture qualifient aussi quelquefois le pré : Pré de la Fougère, le Pré de l’Orme, le Pré du Champ, ou encore pré Clochette (le pré où poussent en avril ces petites clochettes jaunes qu’on appelle jonquilles….) et le Pré Sec (sans doute le propriétaire y a-t-il vainement cherché une source ?)

Plus rare encore, le pré se rapporte à un évènement : le Pré de la Bataille au-dessus du Raindé (légende de deux frères qui se seraient entretués à cet endroit pour les beaux yeux d’une belle…. ou encore (attesté dans les archives anciennes) bataille entre paysans pour l’exploitation du lieu…..)

Sur les vues aériennes jointes, (merci Géoportail) quelques uns de ces prés sont surlignés et malgré le temps qui passe et la déprise agricole, on devine encore bien qu’ils ont été – ou sont encore – fauchés et entretenus.

Allez, fin de la promenade pour aujourd’hui….

La semaine prochaine, nous irons sur le versant d’en face, du Brabant aux Bouchaux….

....à Grosse Pierre