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Auteur/autrice : Loïc Druart
Journée Randos pour Tous du 11 Juillet 2021 organisée par le Club Vosgien de La Bresse

Le Club Vosgien de La Bresse a organisé le 11 Juillet 2021 une journée Randos pour Tous.
Accueil, inscriptions et départs des balades à la maison des associations rue des Champions à La Bresse.
Au programme 6 balades sont proposées le matin et l’après midi, chacune accompagnée par deux membres du Club Vosgien de La Bresse.
1-Etang de Seichemer et lac des Corbeaux le matin, les Roches Beuty l’après midi.
2-La Brayote.
3-Le Brabant.
4-Etang de Xauxonfaing.
5-La Tourbière de Machais. Présence et animation de Charles Jud du Parc des Ballons.
6-Le Lac de La Ténine et le Lac tourbière de Lispach.
Les conditions météo ont été bonnes et le soleil bien présent à partir de la fin de matinée. Pour la pause déjeuner de midi un espace pique nique était aménagé derrière la maison des associations . L’apéritif et le café offerts par le club à tous les participants.
Les températures idéales pour la ballade ont permis aux 119 participants, dont 43 adhérents du Club Vosgien de La Bresse, d’apprécier les sorties proposées et ces instants de convivialité.
Merci à tous les bénévoles du Club Vosgien qui ont préparé cette journée et qui ont assuré la logistique.
Les photos de cette journée sont visibles sur le site clubvosgien-labresse.fr dans Galeries Photos
TOUR de LA BRESSE , nouveau balisage
Chers amis randonneurs, du nouveau sur les sentiers : pour effectuer le Tour de La Bresse, dans un sens ou dans l’autre, un nouveau balisage a été mis en place
Jusqu’alors , pour faire le tour de La Bresse par les sentiers balisés par le club vosgien , c’était un peu un jeu de pistes car il fallait suivre 17 signes différents, au risque de se tromper de direction.
Après réflexion et mise au point d’un logo spécifique validé par le comité , un nouveau balisage a été mis en place sur ce circuit d’environ 50 kms et 1800m de dénivelé, qui pourra ainsi s’effectuer dans les 2 sens sans problèmes .
Bien sûr ce tour peut se faire en plusieurs étapes, toutes très intéressantes par les nombreux points de vues sur La Bresse et par la diversité des sites traversés.
L’itinéraire emprunté reste au maximum sur le territoire de La Bresse, par préférence aux incursions sur le versant alsacien .
Pour réaliser ce balisage , sans surcharger le travail des équipes de baliseurs , Michel P et Michel V, Gérard B et Bernard G, chargés de l’outillage nécessaire (signes de balisage, clous, vis, perceuse, taquets bois, échelle…) ont commencé par le secteur du Brabant .
Par tronçons de 2,5 kms, il aura fallu 20 ½ journées de travail pour poser environ 800 logos et plus de 1200 supports , pour remettre à jour l’ensemble du balisage (dans les 2 sens) tout au long du parcours .
Les mécanos du Club ont préparé les supports en réalisant le perçage des plaquettes et des flèches .
Michel P , Michel V , Bernard G et Gérard B .
Bonnes randos sur le Tour de La Bresse.
Les sorties Randos du mercredi 19 Mai 2021
Enfin, nous voilà de nouveau autorisés à organiser officiellement des sorties au sein du club tout en respectant scrupuleusement les règles sanitaires et de distanciation en vigueur.
Le Club Vosgien de La Bresse propose à ses adhérents un programme de six randos par mercredi jusqu’à la fin juin, sur inscription et limité à dix participants par sortie y compris l’organisateur. (jusqu’à nouvelles recommandations)
Au programme de ce mercredi 19 Mai
-Fond d’Artimont-Belle Hutte-le Régit (après midi)
-Sentier des carrières à St Amé (après midi)
-Rudlin-Gazon du Faing (journée)
-Xoulces-Blanfaing-ND de la Paix-Grande Roche (après midi)
-Prieuré d’Hérival-Chalet de l’Empereur-Vieilles Abbayes (après midi)
-Le Ménil-Chapelle des Vées-la Lochère-Rochelotte-Tête des Champs (journée)
Pour des raisons climatiques les balades vers Xoulces et le Prieuré d’Hérival n’ont pas eu lieu.
Le Sentier des carrières de St Amé
Huit personnes ont participé à cette sortie, avec des averses, mais aussi des éclaircies. Départ du parking du stade de Saint Amé vers 14 h, pour une ballade de 3 heures, majoritairement en forêt, vers le Bois des Corbelières, le Morthomme, et le Faing des Aulnées. Nous avons pu apprécier au passage le superbe point de vue des Carrières sur la Vallée de la Moselotte. Retour vers 17 h 30 au Stade, après une rando pas très difficile, mais toutefois un peu humide , et parfois un peu boueuse !!
distance: 9 kms , dénivelé positif : 290 m
Merci à Bernard Xolin
Rudlin et Gazon du Faing
Initialement prévue pour la journée, la rando a été réduite à la matinée pour des raisons de météo.
Nous sommes partis de l’étang des Dames au Rudlin, pour faire un aller-retour jusqu’à la Roche des Fées, par le même itinéraire.
A la montée nous avons pu voir la cascade du Rudlin qui ne manque pas d’eau en ce moment.
De retour aux voitures vers midi, la matinée s’est passée sans pluie, avec même quelques rayons de soleil, nous avons traversé l’orage avec quelques grêlons en montant vers le Collet.
Huit personnes ont participé à la marche, dénivelé positif de 580 m et 7.5 kms parcourus
Merci à Jean Marie Géhin
Le Ménil-Chapelle des Vées-Tête des Champs….
Sept personnes au départ à 8 h du parcours de santé du Ménil.
Dès le départ nous traversons le ruisseau des Granges ( quantité d’eau exceptionnelle pour la saison) par le pont Chaly qui est magnifique..
Le sentier serpente par la Rouauche, le dessous de la Tête des Renards où une croix borde notre chemin. A l’heure de la “pause banane”, nous arrivons à la Chapelle des Vés rénovée et inaugurée en 2000 , et profitons de la vue sur la vallée de la Moselle, le col des Croix, les Milles Etangs, le ballon de Servance…
Nous attaquons la montée vers le Four des Fées où la légende dit que des paysans qui travaillaient dans les champs voisins émirent le souhait de manger un gâteau. Quelle ne fut pas leur surprise en arrivant près du rocher de voir une magnifique pâtisserie cuite par les Fées et dressée sur une nappe blanche.
Dernière montée et nous rejoignons le col de Lochère et le chemin qui nous mène au col de Rochelotte pour le pique nique. Il est temps d’arriver car le dernier 1/4 d’heure se fait sous la pluie qui redouble de puissance pendant tout le repas.
Comme la pluie a cessé nous reprenons notre chemin par le vallon de la Kinsmuss, le chalet du Bonhomme, un petit oratoire ?? , la passe du Sécheneux, la Tête des Champs avec sa chapelle de la Salette et la descente par la chapelle de Pitié et retour aux voitures.
Un peu de pluie également l’après midi,mais pas de quoi être mouillé.
Belle journée pour cette reprise.
Merci à Nicole Valdenaire et Hubert Géhin
Fond d’Atimont-Belle Hutte-le Régit
Si la pluie n’empêche pas les oiseaux de chanter, elle n’empêche pas les Bressauds de marcher.
Six personnes, avec capes, parapluies et sourires, ont fait 10 Kms dans la bonne humeur et dans le grand air du fond de Vologne. Malheureusement, vue la météo, pas de photos pour cette fois.
Merci à Michel Poirot
Un merci aussi Michel Vial et Jacques Dieudonné dont les sorties n’ont pu avoir lieu à cause de la météo
La reprise des baliseurs de Vologne
Après un départ manqué la semaine dernière, pour cause de météo capricieuse, voilà le départ au boulot pour toutes les équipes de baliseurs.
Rendez vous individualisé par équipe, briefing de Jean Marie pour Vologne , et au travail. A y regarder de plus près la météo est toujours capricieuse.
Merci à nos trois photographes, Henri, Jean-Yves et Roger pour ces photos. Désolé pour le blanc de fin de matinée, il était encore congelé.
Loïc
Petite balade en zone confinée
Du Saut des Cuves à Kichompré
Ce bel après midi ensoleillé m’attire, l’occasion de tendre ma corde virtuelle de dix kilomètres qui s’étire jusqu’à Kichompré. Cette balade connue de tous, facile, peu de distance, est le moyen de découvrir des lieux riches en légendes.

Le Saut des Cuves
Pas moins de trois légendes sont attachées à cet endroit,
Un jeune homme, sans ressources, est amoureux de la fille d’un notable à qui il va lui demander sa main.L’homme, peu enclin à la lui accorder, le met au défi de faire le trajet de Longemer à Gérardmer sans jamais mettre pied à terre ; impossible à réaliser tant les eaux de la Vologne sont tumultueuses.Le jeune homme essaya différents types d’embarcation, toutes détruites par les eaux furieuses. Ne voulant renoncer il construit alors une cuve métallique capable de flotter. Le jeune homme embarqua et se lança sur la Vologne et atteignit Gérardmer sans encombre. Le notable reconnut l’ingéniosité et le courage du jeune homme et lui accorda, bon prince, la main de sa fille.
Cet endroit serait aussi l’habitat des « Dames Vertes ».Créatures mystiques vêtues de longues robes vertes et légères qu’il fallait éviter de croiser.Elles apparaissaient aux voyageurs attardés pour les effrayer et les saisir par les cheveux pour les précipiter dans le Saut des Cuves. Les malheureux suppliants ont parfois eu la chance que ces Dames, lassées de leurs jérémiades, les laissent repartir.
Le Saut des Cuves serait aussi le domaine de la fée Polybotte, magicienne orgueilleuse de son corps superbe mais au visage fané.Elle vit dans un palais souterrain dont l’entrée est la grotte de la Fente du Kertoff. Une nuit un chevalier égaré se réfugia dans la grotte, il y vit la fée somptueusement vêtue et assise sur un trône en cristal. Polybotte l’accueillit, lui servit des mets succulents et lui proposa de partager son royaume, sa richesse et lui promit la réalisation de tous ses vœux. Au petit matin, ne pouvant retenir le chevalier, elle le laissa partir mais en sortant de la grotte il fut saisi par un froid mortel et changé en glace. Depuis, de la glace subsiste toute l’année dans la « Fente de Kertoff ».
Laquelle de ces légendes aura votre préférence? La vraie sans doute…
La Pierre Charlemagne
Après une partie de chasse l’empereur, pour se reposer, s’arrête sur cette pierre. Mais son cheval, voulant poursuivre le chemin, frappa la roche d’un coup de sabot rageur imprimant son empreinte dans le granite.
La Roche St Colomban
Tout près du Pont des Fées, la roche de St Colomban. Selon la légende ce rocher se serait entr’ ouvert puis refermé sur son passage pour lui permettre d’échapper aux païens, ses persécuteurs.
Le Pont des Fées
Il y avait dans le pittoresque pays des Vosges, à Gérardmer, un jeune chasseur si beau, si séduisant et si admirablement fait que toutes les femmes et les filles en étaient folles. Lui ne les regardait pas. A sa naissance une fée, sa marraine, lui avait assuré qu’il arriverait aux plus hautes distinctions s’il ne se laissait pas séduire.
Un jour pris de fatigue alors qu’il chassait, il s’endormit au bord d’un torrent tout près d’un vieux pont construit il y a des siècles par les mains habiles des fées. Il fut réveillé d’un baiser sur la joue par une femme plus belle que le jour, aux yeux verts, aux lèvres de corail, ses cheveux blonds d’or cachant à demi un corps admirable.
Séduit, il s’abandonne. Enlacés ils roulent sur la mousse jusqu’au bord du torrent, puis riant aux éclats l’ondine le précipite avec elle dans l’eau profonde. Depuis on ne passe plus à cet endroit qu’en tremblant.
Légende d’après un texte de Henry Desestangs dans « Le Pays Lorrain en 1908 ».

Voilà pour le chapitre légendes. Après ces îles, passage devant les vannes et direction Kichompré.
La Chapelle St Jacques
La Chapelle St Jacques perchée sur un rocher ne mesure que 3m sur 1,5 m. Elle a été édifiée au XVIII siècle et acheté après 1870 par la famille Garnier Thiébaut, propriétaire du tissage. Le petit bâtiment est entièrement recouvert d’ essis, nom vosgien des bardeaux en bois.
Le clocheton carré n’a pas de cloche. A l’intérieur derrière une grille en fer forgé on peut voir et reconnaître le pèlerin St Jacques à son chapeau et son bâton de pèlerin.
La Chapelle St Etienne
Chapelle, aux dimensions d’une église, elle a été édifiée en 1901 par la famille Garnier Thiébaut industriel textile.Jean-Batiste Emile Garnier (1833-1905) et Jules Garnier (1843-1910) y sont inhumés.
Cette chapelle est la reproduction en granite d’une chapelle finlandaise édifiée là-bas en bois. Sur la façade une statue en pierre du XVIII siècle représentant St Etienne. A l’intérieur, entre autres, une statue de St Anne. Les tisserands la nommaient « Notre Dame do mâ filé » (Notre Dame du mauvais fil).
Voilà cette petite balade est maintenant terminée, ne reste plus qu’à faire le chemin en sens inverse, reprendre la voiture et surtout rentrer avant le couvre feu. Merci à mes deux fidèles accompagnateurs.
On a failli oublier de récupérer la corde pour la prochaine fois…
Galerie Photos
A la découverte de l’Etang de la Tourbière de la Morte Femme.
Les vacances de Février sont terminées, chacun a pu et su profiter des paysages vosgiens sous d’épaisses couches de neige.
Pour être tranquille et loin de la foule pendant cette période, j’ai emmené deux amis à la découverte de la Tourbière de la Morte Femme.

Située à 615 m d’altitude, une des plus basses du département, c’est une tourbière acide et bombée.
Datant d’environ 6000 ans (hé oui) elle est considérée comme une “station relique de l’époque post- glaciaire”.
On y exploita la tourbe jusqu’en 1945.
Cette toubière de la Morte Femme située sur la commune de Gérardmer et incorporée à sa forêt domaniale en 1981 est gérée par l’Office National des Forêts de Saint Dié et est devenue Réserve Biologique Domaniale (RBD) en 1986.

Fin des années 1980, début des années 1990, création d’un étang artificiel d’environ un 1/2 hectare pour ré- humidifier la partie tourbeuse par capillarité, création de plusieurs “gouilles” (petites mares de quelques mètres carrés) dans les parties les plus sphaigneuses pour favoriser la reproduction (espèces rares de libellules, de papillons, de tritons etc)
Sur cette tourbière acide on y trouve le pin à crochets (Pinus uncinata), la droséra (rotundifolia et intermédia), la linaigrette (ériophorum vaginatum), la myrtille, l’endroméda polifolia etc, des papillons comme la nacrée de canneberge entre autres.




Un “CORST” (comité consultatif régional scientifique et technique) existe pour cette tourbière et a pour but de mettre en lumière les réserves biologiques, la diversité forestière et favoriser la concertation entre gestionnaires, municipalité et représentants de l’administration.
Article inspiré de travaux de Mr PH.BRICAULT, ingénieur du GREF, Office National des Forêts de Saint Dié.
Voilà pour cette petite balade en découverte sur un site classé Natura 2000. Endroit bien caché, difficile d’accès mais d’une beauté toute sauvage qui ne laisse pas indifférent.
Malheureusement je n’ai pas pu trouver le pourquoi du nom de cette tourbière…
Galerie Photos
Le Dernier Automne de l’Etang de Belbriette
- Un article, paru dans notre quotidien régional au mois d’Octobre, m’a décidé à traîner mes chaussures de rando et mon appareil photo du côté de l’étang de Belbriette.
Avec la saison en cours et le contenu de l’article de presse, pour illustrer tout ça un titre m’est venu naturellement :
” Le Dernier Automne de l’Etang de Belbriette “
Au Nord Est de Xonrupt Longemer et en dessous de Balveurche, l’étang de Belbriette est accessible en voiture par une jolie route forestière qui mène à l’étang niché à 803m d’altitude.



Une réflexion a été engagée par l’Office National des Forêts pour le rétablissement de la continuité écologique du ruisseau de Belbriette, suite à plusieurs constats sur la conformité du site et de ses ouvrages, la digue en particulier.
Petit rappel, ce site est classé Natura 2000.

Pourquoi « le dernier automne de l’étang de Belbriette » ?
Vidange de l’étang en 2021 :
Au printemps le barrage va être démonté, le ruisseau pourra alors retrouver son lit d’origine et l’espace laissé libre sera revégétalisé. Ensuite les gros travaux débuteront à l’été 2022 pour, qu’à terme, le site retrouve son aspect initial tel qu’en 1955.
Aujourd’hui l’étang est alimenté par le ruisseau de Belbriette qui coule sur environ 200 m depuis la tourbière située en amont.
Cette tourbière est une ancienne vallée glacière en forme d’auge. On se trouve face à un endroit superbe, aéré, vaste et entouré de forêts.
Je peux vous dire, que sous ce soleil automnale, cela fait son petit effet. (Whaou comme on dit maintenant).
En faisant le tour de cette tourbière plusieurs vestiges d’anciennes fermes, nombre de murets séparatifs en pierres sèches, de sources sont un rappel de la vie, principalement agricole, qui perdura pendant des siècles jusqu’au milieu du 20° siècle.
Aujourd’hui toute cette zone abrite une faune et une flore remarquables variant au rythme des saisons.



Pour moi cette balade fut l’occasion de découvrir les lieux et d’imaginer son passé. Merci à l’actualité.
Pour l’étang de Belbriette retour prochain au milieu des années 1950.

Il aurait été dommage de ne pas profiter de son dernier automne…
Une galerie de photos, lumières et couleurs d’automne, va être ajoutée sur le site dans Galeries Photos, mois de Novembre 2020