Du Village au Bas de La Bresse

Poursuivant notre petite balade – virtuelle– dans les prés de La Bresse….nous quittons les versants pour redescendre dans la vallée, du village de La Bresse jusqu’au Bas.

Bien sûr, nous trouverons « en bas » moins de prés, l’espace étant davantage affecté – même aux temps anciens – aux habitations, aux jardins, aux activités…. ; ces espaces sont ceux qui ont subi le plus de transformations durant le siècle écoulé. Ainsi, il est presque impossible aujourd’hui de retrouver la délimitation exacte des Prés du Breuil (breuil = pré appartenant au seigneur et pour l’exploitation duquel était dû un impôt en nature : foin, grain, argent ou même mesure de vin !) ou du Pré Noel (celui qui se trouve au-dessus de l’emplacement actuel du gymnase à la Petite Bresse), entièrement redessinés par l’urbanisation conduite  de 1950 à nos jours. De même le Pré du Void (void = endroit ou l’on passait à gué la rivière) est aujourd’hui occupé par l’ancienne scierie communale et les Transports Crouvezier.

Bien entendu, on trouvera encore dans la vallée bon nombre de prés portant le nom de leur propriétaire ou de leur exploitant : Le pré Georges au-dessus du Planot Paris, le Pré Poirot au confluent de la goutte du Brabant et de la Moselotte, tous deux urbanisés aujourd’hui ;  le Pré Houillon en rive gauche de la Goutte du Brabant, le Pré Simon au-dessus du secteur de Niachamp sont pour une bonne part retournés à la friche. A défaut du nom, on aura la caractéristique principale du « tenant » du pré : un costaud ou un brave (ou un champion du 400 m ?) pour le Pré Gaillard, au-dessus et à droite du Monument des Combes, un ecclésiastique pour le Pré le Prêtre en rive droite de la Moselotte derrière l’usine BTB au Bas, ou encore un animal remarquable pour le Pré le Loup en limite de Cornimont.

Nous rattacherons à nos prés du village les Proyes (entre la route du Brabant et la Moselotte) et les Proyes d’amont (en rive gauche de la Moselotte et en amont du pont des Proyes), pour lesquels nos érudits régionaux s’accordent à donner le sens de prairie, avant l’affectation à la construction bien sûr….

Sur les vues aériennes jointes, (merci Géoportail) quelques uns de ces prés sont surlignés et on pourra constater que la plupart sont passés de la vocation de prés de fauche à la vocation de terrains à bâtir.

Remarquer aussi la disposition des rues et des maisons du village, assez différente de celle d’aujourd’hui.

Fin de la promenade urbaine pour cette semaine….

La prochaine fois, nous irons faire un tour dans la « colline » du Chajoux…

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