Quand l’équipe des baliseurs du Chajoux joue aux bâtisseurs romains

Ah, cet escalier en bois pas très bien fait, pas pratique ces marches disparates, toujours un peu glissantes. Chaque année il faut intervenir.

Alors, qu’est ce que l’on fait ? La question revient régulièrement. L’équipe a donné son avis. C’est décidé, on le refait en pierre !

Anciennes bordures de trottoir, tuyau d’un bon diamètre dans le fossé, pierres concassées pour le blocage des marches. A la demande de Michel, le STM (Service Technique Municipal) nous fournira les matériaux nécessaires.

On démonte le vieil escalier enfoui dans la boue et dans l’herbe. La surprise commence, des brouettes et des brouettes de boue et de cailloux. C’est lourd à remuer cette « bodére » *.  Heureusement, il suffit de croiser la route pour vider les brouettes. Le fossé est creusé, le tuyau est mis en place, la plate- forme de départ est réalisée, paré pour poser la première marche.

Cette fois les spécialistes peuvent exercer leur talent, et marche après marche, à la force des bras, l’escalier se construit. Encore une marche et ce sera le premier palier. Niveau et alignement des nez de marches font l’objet de contrôles réguliers. Mais les bordures sont lourdes à remuer, il faut trouver des astuces pour faire moins d’effort, la tête travaille autant que les bras.

Une quinzaine de bordures sont posées sur un lit de cailloux, ce qui représente environ 5 tonnes de pierres remuées à la force des bras.

L’ouvrage est terminé, il a de « la gueule » comme on dit, et il durera comme au temps des Romains !

Bravo à toute l’équipe et merci aux services techniques pour leur approvisionnement rapide.

Merci également au voisin, M. Claudel, pour le prêt de matériel et le passage sur propriété pour faciliter l’approvisionnement du chantier.

Hubert GEHIN

* bodére = mot du patois bressaud voulant dire boue gluante et noire !




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