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A Brabois, au coeur du bâtiment Philippe Canton au CHRU de Nancy, se joue une petite révolution. Une première en France. Depuis début février, le service des maladies infectieuses et tropicales vient d’ouvrir une consultation pluridisciplinaire sur la maladie de Lyme.A sa tête le Dr François Goehringer, infectiologue et coordinateur de l’équipe regroupant interniste, rhumatologue, infectiologue, dermatologue, psychiatre… Le bureau installé dans l’aile des consultations sert aujourd’hui de rendez-vous unique pour ces malades en errance médicale.Lepoint d’entrée se fait uniquement sur prescription de son médecin traitant.”Notre consultation s’adresse aux patients souffrant de la maladie de Lyme ou pensant en souffrir”, précise le médecin. Voilà bien la complxité de cette maladie transmise après une morsure de tique infectée ( soit 15 % de ces vilaines bêtes en Meurthe-et-Moselle) et qui prend de multiples formes.
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Concrétement, le patient arrivant ordonnance sous le bras sera d’abord dirigé en salle d’attente pour y remplir un auto-questionnaire standardisé “Ces consultations sont très très chronophages car ces patients ont un passé médical lourd. ce questionnaire permet de pouvoir le situer rapidement dans ce parcours médical” précise le docteur Goehringer. Ensuite, soit il s’agit d’un patient avec une sérologie positive mais sans symptôme et là, le médecin aura essentiellement un rôle rassurant.” la sérologie sera positive à vie, comme pour une varicelle par exemple, et sans que les symptômes apparaissent. c’est le cas dans 90 à 95% des cas.Il n’y a besoin ni de traitement ni de suivi” affirme le médecin coordinateur.
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[uix_column grid=’6′]Si le patient détecté positif se plaint de symptômes,un traitement antibiotique sera mis en place. En revanche, si le patient est dépisté négatif mais se plaint de symptômes pouvant laisser penser à une maladie de Lyme, il bénéficie, grâce à cette consultation, d’une hospitalisation de jour pour y subir un ensemble complet d’examens très poussés.
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[uix_column grid=’6′ last=’1′]”Notre but est de trouver ce qui cloche chez ces patients et de trouver le traitement adéquat, que ce soit une maladie de Lyme ou autre chose. Jusqu’à présent, la prise en charge de ces patients était éclatée dans différents services. On ne révolutionne rien mais on centralise pour gagner du temps et ne pas passer à côté de quelque chose de grave parce que le diagnostic a été posé trop tard”.
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Remarque : propos recueilli dans “Nancy en parle” du 16 février 2017 et diffusés lors de l’ADCV88